Murder party

Un récit dont vous êtes le détective.

 

Vous raffoler de suspens ?

Vous aimez percez les secrets ?

Entrez dans un roman policier

 

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Qu'est ce qu'une Murder party ?

Murder party en huis clos

Les origines

La murder party est née du goût pour les romans policiers

Une murder party est une adaptation théâtrale des principes des romans à énigme. Cette nouvelle forme de littérature appelée aussi les Whodunit est la plus appréciée du genre du roman policier, popularisée notamment par Agatha Christie et Gaston Leroux au début du XXe siècle. L’intrigue est uniquement constituée par une enquête policière dont les deux composants essentiels sont l'énigme et sa résolution. Les murder party apparaissent vers 1928 dans la foulée du retentissement considérable de ce type de roman à la toute fin des années folles, pour pimenter les réceptions et les soirées mondaines.

Les années folles

Les années rugissantes apparaissent après la fin de la terrible Première guerre mondiale. Les hommes et femmes de cette époque manifestent une volonté farouche de se réconcilier avec les plaisirs de la vie. L'effervescence culturelle et intellectuelle s'épanouit dans les divertissements : le Jazz, le Charleston,  les cabarets, les dancings, la Revue Nègre et l’âge d’or du Music-hall.

Le succès des murder party est d’autant plus renforcé que l’entre-deux guerre raffole aussi des jeux et défis intellectuels :  à cette époque, apparaissent le bridge, les mots-croisées, le puzzle, le Ma-jong, le MonopolyTM

Les mécanismes du succès

Le Whodunit est un challenge : tous les éléments nécessaires à la résolution de l'énigme sont clairement exposés, et l’ensemble des suspects sont connus dès le début. Pourtant l'énigme du crime est bien là. Le participant est en compétition avec le détective : va-t-il trouver la solution avant le fin limier ? Mais l'amateur de murder party  est aussi en compétition avec le meurtrier qui a tout fait pour brouiller les pistes : Sera-t-il plus fort que lui ?

La murder party captive car elle vous plonge dans l'imaginaire d'un roman policier tout en utilisant les ressorts traditionnels de l’intrigue policière : une touche de suspens interminable : mais qui est donc le coupable ? Jusqu’à la fin de l'histoire.

Modus Operandi

Murdre party définition

Les éléments clés
d'une murder party

Dans une murder party, un détective vous propose de résoudre une affaire criminelle non élucidée. Il vous présente tous les faits, tous les éléments et l’ensemble des suspects.

Murder party : une définition moderne

Une murder party propose de vivre l’expérience d’une enquête policière. Cette expérience est une forme d’activité hybride : C’est d’abord un spectacle immersif mettant en scène une énigme (un crime) autour d’un scénario précis et d’un groupe de personnages présent physiquement. Une murder party est aussi un jeu cognitif pendant lequel le spectateur, ou plutôt le participant doit déduire l’identité du criminel avant que la solution ne lui soit révélée. Le coupable se trouve en effet dissimulé dans un assortiment de suspects qui sont tous dotés de motivations vraisemblables pour avoir assassiné la victime. Le mobile du crime se cache derrière le mode opératoire et les indices révélés par l’enquête et les interrogatoires.

La murder party prend donc la forme d’une reconstitution in situ d’un crime fictif. Son déroulement est un récit d’investigation pendant lequel de nombreux indices sont fournis aux participants pour qu'ils établissent un raisonnement logique apte à percer à jour le coupable.

Le public a la possibilité d’entrer dans l’histoire et d’interagir avec les protagonistes, comme le ferait un détective d’un roman policier. Les spectateurs sont donc placés au cœur de l’action. La reconstitution de l’enquête criminelle a lieu en temps réel et dans un espace dédié. La fonction spectaculaire du théâtre permet la mise en œuvre de rebondissements, de faux semblant et de suspens jusqu’à la révélation finale.

Murder party expérience cognitive

L’enquête

L’enquête est l'expérience dont vous êtes le héros. Une murder party se construit en accordant la place centrale à l’enquête qui engendre le récit du crime. Les murder party ont donc un contenu littéraire car on vous raconte une histoire. Et c’est le cheminement du participant qui fabrique cette histoire au moyen des éléments qu’il récolte, classe, écarte ou met en avant. Il y a donc une multiplicité d’interprétation possible.

Le fin limier passe de l’énigme à la solution au moyen d’une enquête. Il se pose 5 questions fondamentales :

  • Qui est la victime ?
  • Qui a tué ?
  • Pourquoi ?
  • Comment ?
  • Et surtout comment le savoir ?

Dans une murder party le participant est en concurrence avec le détective. Ils ont des chances égales de résoudre le problème. Tous les indices sont pleinement énoncés et décrits en détails pour le bien de l’enquête. Le reste n’est qu’une question de clairvoyance et de stratégie.

Le crime ou le problème

L’action principale, le crime, est raconté en ellipse : le meurtre est situé dans un passé à reconstituer dont de nombreux éléments ont été omis. Sinon il n’y aurait pas de mystère.

Comme chez Agatha Christie, la violence est renvoyée dans les coulisses : Il n’y pas de meurtre exposé, pas de scène morbide, pas de châtiment du coupable désigné. Les confrontations se situent dans les dialogues et dans les joutes intellectuelles entre les détectives et les suspects, pour mettre en valeur le caractère méthodique et rationnel de l’enquête. La murder party est un jeu avant tout, avec quelques touches de frisson et d’interdit.

La gravité du crime et la situation doivent tout de même donner envie au détective-participant de percer l’identité du criminel.

Les personnages

la victime

La victime est le personnage central de l’investigation, elle est aussi le seul protagoniste que vous ne rencontrerez pas. Ce personnage est au centre d’un cercle de relation avec les suspects dont l’enquête doit révéler la personnalité et les enjeux… Car sans victime pas de mobile !

le détective

Le détective est le maître de jeu. Il expose l’énigme, organise les investigations et établit la résolution du mystère. Nos détectives sont des personnages issus de la littérature ; l’inspecteur Lecoq, Hercule Poirot, Arsène Lupin et de la réalité Vidocq, Alphonse Bertillon…

Le détective est un fin limier doté d’une personnalité étonnante, d’une intelligence exceptionnelle et de facultés cognitives aiguisées. Mais chacun à ses points forts : Hercule Poirot emploie rationnellement ses « petites cellules grises» pour mener une enquête avant tout psychologique.

L’instinct de Jules Maigret est redoutable, tandis que Columbo démasque immanquablement le criminel grâce à un petit détail insignifiant.

Le meurtre exposé dans une murder party n’est pas présenté comme un simple événement morbide ou sensationnel. Le crime, son énigme et sa résolution ne prennent sens qu’à l’analyse  de la personnalité de la victime et de celle de l’assassin. L’utilisation de comédiens professionnels permet la possibilité d’une investigation psychologique du crime : recherche de mobiles et d’indices, mais dans un ensemble où le pourquoi compte autant que le comment.

Le détective observe, écoute, fait parler, expose sa méthode. La fin de la murder party est le moment où le détective démontre au coupable qu’il est plus fort que lui.

Mais le détective, l’inspecteur le fin limier est surtout le participant. Vous !

les suspects

La victime est morte… Et le coupable est invisible… Le devant de la scène est donc occupé par les suspects qui représentent le véritable défi pour l’enquêteur. Le coupable se cache parmi eux.

Chacun est un suspect pour l’autre et si le détective se demande bien qui est le meurtrier, c’est aussi le cas du suspect. Nul ne vit sans secret ni faute passés… car tout le monde a quelque chose à cacher.

L’étude des suspects est la partie croustillante de la murder party.  Elle présente l’opposition entre l’être et le paraître : les secrets, les leurres, les équivoques et surtout la part humaine de l’expérience.

Il faut bien sûr que tous les suspects vaillent la peine d’être suspectés, nous vous proposons donc des personnages forts sans caricature, difficiles à manier et dont la psychologie est à comprendre.

Le témoignage peut être clair, complet ou incomplet. La sincérité n’est pas garantie, le suspect peut mentir en fonction des circonstances ou de sa culpabilité. Les paroles implicites, les faux semblant les inimitiés apparaissent dans un rapport de force que vous devez maîtriser. Il va falloir vous confronter aux alibis justifiés ou obscurs ou à l’absence d’alibi.

Et puis, qui êtes vous pour oser les mettre en accusation !

Les comédiens interviennent en interactivité et en improvisation avec les participants. Une soirée enquête ne consiste pas en un exercice mathématique. La qualité du scénario assure la profondeur des personnalités que vous allez rencontrer.  Nos comédiens sont formés à l’interprétation de proximité,  qui soutient la « vérité » de ces personnages sous vos yeux et garantit la cohérence de l’expérience et son émotion.

le coupable

Le coupable quant à lui fera tout ce qui est en son pouvoir pour ne pas être démasqué. Mensonges, duplicité, diffamation et conviction. Lui aussi est intelligent, il est l’envers du détective.

L’enquête d’une murder party se constitue autour de l’affrontement intellectuel entre les enquêteurs et le criminel.

Ses mobiles sont nombreux : l’argent, l’ambition, l’amour, la jalousie, la haine, la vengeance, le désir de justice..

Dans la murder party comme dans le roman à énigme, le fin mot de l’énigme est apparent tout le long de l’histoire, à condition bien sûr que le participant soit assez perspicace pour le saisir. Le mystère dévoilé la solution saute aux yeux et tous les indices permettent de conclure à l’identité du coupable. Le coupable peut être percé à jour.

Murder party : les indices et pièces à conviction

les indices

Les indices sont les traces du crime à reconstituer.  L’enquête est à proprement parler l’action de collecter, de classer et de tenter de donner un sens à chacun des indices au travers des observations et des interrogatoires.

Dans une murder party, tous les éléments de l’histoire sont nécessairement utiles. Il ne s’agit pas d’encombrer les esprits pour disperser les participants. Tout élément à un intérêt, soit pour confondre le suspect soit pour raconter une partie de l’histoire du crime et construire l’univers du récit. Les seuls leurres sont ceux laissés intentionnellement par le coupable.

On distingue :

  • Les indices recueillis sur la scène de crime
  • Les indices fictionnels : objets, éléments ou anomalies.
  • Les indices linguistiques (paroles implicites, lapsus..)
  • Les éléments des analyses scientifiques.

Le dossier d'enquête est le coeur de la murder party.  Il contient toutes les données du crime, présente ce que l’on sait de la victime et des événements, et contient les indices, les pièces à conviction et si possible une présentation du mode opératoire.

Les éléments d’enquête sont vraisemblables. Ils vous transportent dans l’époque, ils vous racontent l’histoire, mais concourent également à l’élaboration de votre argumentation et de votre intime conviction.

Ils sont le socle de la murder party. Les dossiers contiennent suffisamment de pièces pour occuper de 8 à 10 détectives par équipe.

L'épilogue

La prise de parole

Le but de la murder party est de prouver la culpabilité d’un des suspects de façon quasi légale et de faire apparaître clairement les motifs et les circonstances de l’assassinat. La murder party se termine donc par une reconstitution des faits qui ont provoqué l’énigme au début. Cet exposé est effectué par les participants puis en définitive par le détective.

Mais c’est sans compter sur la petite touche finale...

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Murder party : les indices et pièces à conviction
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